LE NOUVEL  HUMANISME

JOURNAL DU RESPECT ABSOLU DE TOUTE VIE HUMAINE

N°94

Avril 2004

Trimestriel

Prix 0.50 €

Reproduction autorisée et même recommandée

Et MAINTENANT ? - L'ALTERPACIFISME

par Georges Krassovsky

On connaît le succès de l'altermondia-
lisme.
Tout le monde en parle ! C'est une
nébuleuse dont sortira peut-être un monde
nouveau. Cette alternative à la société
d'aujourd'hui et au mondialisme néo-libéral
est toutefois consacrée principalement aux
problèmes d'ordre économique. Le problème
relatif à la paix et au désarmement n'y est
qu'effleuré. C'est pourtant le problème majeur
étant donné que le budget militaire global, qui
s'élève à plus de 800 milliards de dollars par
an, permettrait de résoudre rapidement tous
les problèmes économiques et écologiques
qui nous assaillent. Il est même probable qu'il
n'y a pas d'autres solutions si on veut « s'en
sortir ».
 

LES LEÇONS DE L'HISTOIRE

L'histoire nous apprend qu'il y eut toujours
des guerres et on a même fini par créer une
« science » consacrée à leur étude : la
polémologie (du grec polemos : guerre). Mais
cela n'a servi à rien. En ce moment même il y
a de part le monde de nombreux conflits
armés, les hommes continuent à s'entre-tuer
et il y a de plus en plus de victimes dans la
population civile. Et pourtant il y a un fait
indéniable : pratiquement toutes les femmes.
du monde et une très grande majorité
d'hommes ont horreur de la guerre et aspirent
à la paix. Mais alors comment se fait-il que
depuis des temps immémoriaux les peuples
se laissent entraîner à des guerres ? Oui,
COMMENT EST-CE POSSIBLE ? Il est im-
pératif de trouver la réponse exacte à cette
question si nous souhaitons réellement que
les générations à venir vivent dans un monde
sans guerres. C'est même devenu une
question de survie pour l'espèce humaine
tout entière.


 

LES GRANDS RESPONSABLES

Pour ce qui concerne les guerres passées
et les guerres en cours il est hors de doute
que ce sont les gouvernements d'Etats qui en
portent la plus lourde responsabilité. Surtout
ceux qui tiennent à jouer le rôle de " grandes
puissances " La prétendue « défense » est
leur principal cheval de bataille. Ce qui est
bien le cas de le dire car cela mène
effectivement à des batailles ! Quant aux
procédés utilisés pour faire accepter une
guerre, on commence à y voir suffisamment
clair pour n'avoir pas à s'y attarder outre
mesure. Ce sont les différentes formes de la
manipulation : le respect des traditions (le
poids du passé !), la glorification des épopées
militaires, la diabolisation d'un éventuel
« ennemi », afin de susciter l'indignation et la
peur. Bref, toutes sortes de « justifications »
pouvant aller jusqu'au déclenchement d'une
guerre dite « préventive ». Ce qui est le
comble de l'absurde : « La guerre au nom de
la Paix ! ». (On écrit souvent dans ce cas le
mot « paix » avec un « majuscule). A no-
tre époque, toutes ces « ficelles » deviennent
de plus en plus évidentes et il y a de moins
en moins de gens qui acceptent d'être pris
pour des imbéciles. Et pourtant les guerres
continuent.  Le  XXe  siècle  était  tout
particulièrement meurtrier et le XXIe a bien
mal commencé et ne promet rien de bon. La
question « Comment est-ce possible ? » reste
donc toujours posée et nous oblige à
poursuivre nos investigations.

1 ) Ce sont ces « monstres froids » - comme
les désignait Nietzsche - qui fabriquent et vendent
des armes. Une industrie de pointe qui réalise des
bénéfices fabuleux sur des monceaux de
cadavres ! L'intérêt de ceux qui sont à la tête de
ces « lobbies » est évidemment de fomenter des
conflits à travers le monde afin d'écouler leurs
stocks d'armes et produire des nouvelles toujours
plus « performantes »!

 

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UNE MULTITUDE DE GENS
DE BONNE VOLONTE

Cette interrogation nous amène donc à
examiner de plus près les méthodes d'actions
qu'utilisent tous ceux qui prétendent « lutter
pour la Paix » et ils sont très nombreux. Tout
d'abord évidemment les pacifistes intégraux
mais il n'y pas qu'eux.  Il y a aussi les
humanistes, les rationalistes, les spiritualistes
et pratiquement tous les croyants quelles que
soient leur obédience. Ça fait du monde ! A
les entendre, ils luttent tous pour la Paix. Mais
voyons un peu en quoi consistent ces
« luttes » :

 On crée une association « au service de
la Paix » dont le mot d'ordre est « adhérez » !
D'où  une  propension  au  prosélytisme
L'union fait la force ! », « Plus on sera
nombreux  plus  on  aura  d'impact ! »).
Malheureusement on constate souvent des
dissensions  au  sein  même  de  ces
associations et une tendance à vivre en vase
clos par rapport à d'autres organisations qui
poursuivent pourtant le même but. Il arrive
même parfois que cela aboutisse à des
hostilités. Au lieu d'être alliés on devient
concurrents. Mais ce sont des cas extrêmes.
La plupart du temps on fait seulement
semblant d'ignorer les autres. Chacun dans
son coin, le nez au mur...

 Si l'association que l'on a fondée prend
une certaine ampleur on: décide de publier un
bulletin. L'ennui est que ce dernier est lu
surtout par des adhérents qui sont d'avance
d'accord avec tout ce qui y est dit. Les
nouveaux abonnements n'arrivent qu'au
compte-gouttes.   D'où  les  permanentes
difficultés financières et une diffusion de plus
en plus restreinte. Et puis il y a trop de ces
«- bulletins de paroisse ». On finit par regretter
le temps où il y avait des voix qui clamaient
dans le désert. Les caravaniers pouvaient
parfois les entendre. Maintenant tout le
monde crie et dans cette cacophonie
personne n'entend plus rien !

 II y a de temps en temps des réunions et
des Assemblées Générales au cours

 

desquelles les membres du même groupe
peuvent se rencontrer entre eux militants »
ou « fidèles » suivant leur appartenance).
C'est toujours agréable de revoir ses
« camarades » ou ses « frères » et « sœurs ».
Un peu de chaleur humaine ça fait du bien !
« Les ténors » qui y prennent la parole sont
souvent très éloquents et même brillants mais
en fait cela: consiste toujours à prêcher à
des convertis. Quant aux réunions dites
« œcuméniques » tout le monde y est
forcément « pour la Paix », mais on évite
soigneusement d'y aborder le problème du
désarmement. Il en est de même aux
colloques internationaux : nonobstant les
traducteurs, la vraie langue commune c'est la
langue de bois...

II existe tout une catégorie de
moralisateurs qui prêchent  « la bonne
parole » et qui affirment d'une façon
péremptoire que tout le mal - et notamment
les guerres - vient du fait que l'Homme est
foncièrement mauvais. Selon eux, si l'on veut
qu'il y ait la Paix dans le monde il faut l'établir
d'abord en soi.  D'où l'exigence d'un
« travail intérieur »  qui   consiste  à  se
transformer conformément à un modèle idéal.
Un « travail » qui peut durer tout une vie... Il
s'ensuit forcément, chez ceux qui empruntent
cette « voie » , un repliement sur eux-mêmes,
à effet démobilîsateur. Ce qui est d'autant
plus regrettable que c'est exactement le
contraire qui s'avère juste : c'est en agissant
pour la paix à l'extérieur que l'on trouve -
sans l'avoir cherchée - la paix en soi.

On lance et on fait signer des pétitions
contre telle ou telle guerre qui est en cours.
Une sorte de soupape de sûreté. Cela donne
bonne conscience On fait quelque chose
pour la Paix » ). Quant à ceux à qui ces
signatures sont destinées ils s'en moquent
éperdument ! (A moins que, dans certains
pays, cela ne serve à dépister les esprits
« subversifs »).

 A signaler aussi les campagnes menées
par une sorte de pacifisme rabougri contre
telle ou telle catégorie d'armes. Or, n'exiger
que l'abolition d'armes dites « de destruction
massive » n'est-ce pas donner son accord
tacite à toutes les autres ? Il en est
évidemment de même pour ce qui concerne

 

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les mines dites « antipersonnel » et les armes
dites « légères ». En fart, toutes les armes
servent à tuer et tant qu'il y aura des armes il
y aura des guerres. Dans ce domaine il n'y a
de solution que radicale !

 Les prières, les invocations et les messes
pour la Paix ne semblent pas être plus
efficaces que ne le seraient les poursuites
judiciaires que l'on engagerait contre Dieu à
caus& de sa non-assistance aux personnes
en danger. Notamment pour ce qui concerne
les enfants, victimes des bombardements et
des tremblements de terre. Il se pourrait
toutefois que Dieu n'y soit pour rien, ce sont
tes anges gardiens qui seraient paresseux...

 Et enfin il y a « les manifs ». C'est-à-dire
les rassemblements et cortèges avec les
haut-parleurs, les slogans et les banderoles
d'associations (c'est une occasion pour ces
dernières de se faire connaître et d' « agir» !).
Ah ! Que ça donne chaud au cœur de
marcher côte à côte avec ceux qui sont
censés  partager vos  sentiments !   On
constate, néanmoins, que la plupart des
participants manifestent surtout contre tel ou
tel Etat et non contre la guerre en général. Et
puis une manif ça ne dure qu'une après-midi,
son effet retombe ensuite comme un soufflet.
Si le rassemblement suivant est trop
rapproché, le nombre de manifestants tombe
de moitié et ainsi de suite. Finalement, ce ne
sont plus les manifestations de « force » mais
de faiblesse ! C'est décourageant...

J'ai vécu tout cela au cours des 50
dernières années et c'est avec tristesse que
j'en parle. Je n'irai toutefois pas jusqu'à
considérer toutes ces tentatives d'établir la
paix comme étant des dérives et des voies de
garage. Elles ont eu quand même le mérite de
maintenir la flamme. Une flamme, certes,
petite et vacillante mais qui témoignait quand
même - et qui témoigne toujours - de
l'existence d'un esprit de contestation et de
révolte. Il ne s'agit donc pas de condamner
toutes les actions que nous venons de passer
en revue mais seulement de constater leur
insuffisance. Les érudits se  sont donc
attelés à la recherche des causes de guerres.
A savoir qu'est-ce qui peut bien empêcher les
hommes de vivre en paix. Il en résulta
d'innombrables études, théories et systèmes
historiques, sociopolitiques, économiques,

 

psychologiques, morales. Les librairies et les
bibliothèques en sont pleines. Il y a sans
doute du vrai dans toutes ces cogitations mais
c'est quand même à se demander si quelque
chose de simple et en même temps
d'essentiel n'a pas échappé à tous ces
« penseurs » ? Et si l'insuffisance de toutes
les actions « pour la Paix » provenait du fait
que jusqu'à présent elles étaient toutes
collectives ? Il y manquait donc le plus
important : l'action individuelle non organisée.
Une  sorte  d'objection  de  conscience
généralisée.

ACTION INDIVIDUELLE

Je tiens à rassurer tout de suite le lecteur.
Il ne s'agit pas de s'asperger d'essence et de
se transformer en torche vivante, ni de faire
une grève de la faim, ni aucun autre acte de
violence envers qui que ce soit. Il s'agit
seulement d'exprimer d'une façon OSTEN-
TATOIRE que l'on est pour la paix et le
désarmement. Les adjectifs « ostentatoire » et
« ostensible » sont actuellement à la mode
mais, en l'occurrence, il ne s'agit pas de se
voiler mais au contraire de... se dévoiler!
D'affirmer AU GRAND JOUR et à visage
découvert que l'on est « farouchement »
contre toute guerre, tout terrorisme, toute
violence,   quelles   qu'en   soient   les
« justifications » toujours fallacieuses ! Toute
vie humaine est sacrée ! On ne tue plus ! Un
point - d'exclamation ! - c'est tout ! Très bien,
mais il n'est que trop évident que si c'est
seulement dit ou écrit cela n'aura pas l'effet
escompté. Ce sera encore un coup de... Paix
dans l'eau ! Il faut donc trouver autre chose,
un signe conventionnel qui soit visible et
compréhensible pour tous. Et pourquoi pas un
cercle qui représente la planète Terre et à
l'intérieur une colombe blanche qui est le
symbole universellement connu de la paix ?
Si vous êtes d'accord, passons tout de suite à
l'action. Une volée de colombes se trouve au
verso du supplément au présent numéro.
Rien n'est plus facile que d'en prendre une ou
plusieurs photocopies, de découper ces
cercles et de les coller où il se doit. Cela peut
être fait en un tour de main. Si vous en êtes
incapable, ayez au moins la pudeur de ne
plus parler de la paix. Quant à « l'affichage » il
est conseillé de ne pas attendre que d'autres
le fassent, car si chacun attend pour voir si
d'autres le font personne ne verra rien ! Il se

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pourrait, bien sûr, qu'au début, vous soyez
seul à vous manifester de la sorte dans votre
rue et peut-être même dans votre ville. Ce
serait, certes, affligeant mais sachez quand
même qu'en agissant ainsi vous êtes en train
de sauver l'honneur de l'espèce humaine.
Quant à moi j'ai de plus en plus tendance à
donner raison à Goethe qui disait que
« lorsqu'une vérité nouvelle est découverte
d'abord elle paraît ridicule, ensuite elle est
discutée et finalement elle semble évidente ».
En l'occurrence il ne s'agit pas d'une nouvelle
vérité mais d'une nouvelle forme d'action : action individuelle. Pour des raisons que l'on
devine, je doute fort que cette action puisse
jouer, à brève échéance, un rôle décisif. Mais
il se pourrait, bien sûr, que je me trompe et
que L'OPERATION « FLOCONS BLANCS »
prenne de l'ampleur encore de mon vivant.
Pourquoi « flocons blancs » ? Voici un
charmant petit conte qui en donne l'expli-
cation :

 

LE POIDS DE RIEN

  « Dis-moi combien pèse un flocon de neige ? »,
demande
la mésange charbonnière à la colombe.

  « Rien d'autre que rien », fut la réponse.
Et la mésange raconta alors à la colombe
une histoire ••
 
« J'étais sur la branche d'un sapin quand il se
mit à neiger. Pas une tempête, non, juste comme un rêve,
doucement, sans violence. Comme je n'avais rien de
mieux à faire, je commençais à compter les
flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais.
    Il en tomba 3 751 952.
     Lorsque le 3 751 953eme tomba sur la branche -
rien d'outre que rien comme tu l'as dit - celle-ci cassa »
    S
ur ce la mésange s'envola. La colombe, une autorité
en
matière de paix depuis l'époque d'un certain Noé,
réfléchit un moment et se dit finalement :
    « Peut-être ne manque-t-il qu'une personne pour que
tout bascule et que le  monde vive en paix ».
  
Et si c'était vous ?

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UN REFERENDUM SANS URNES POUR UN MONDE SANS ARMES

II est sûr et certain que si l'O.N.U. était en
mesure d'organiser, à l'échelle planétaire, un
référendum pour ou contre le désarmement de
tous les Etats, le nombre de votants « pour »
obtiendrait une écrasante majorité. Ecrasante »
notamment pour les marchands d'armes c'est-à-
dire pour les Etats qui les produisent et les
vendent). Malheureusement il n'y a pas la moindre
chance qu'un tel référendum puisse avoir lieu à
brève échéance, il léserait trop les gouvernements
en place dont les représentants siègent justement
à l'O.N.U.

Il semble qu'i! n'y a rien à attendre, non
plus, de la part des O.N.G. qui gravitent autour de
l'O.N.U. et dont les dirigeants se contentent de
faire de beaux discours sur la Paix. Mais alors
faut-il en conclure qu'il n'y a guère d'espoir qu'il y
ait un jour un monde de vraie paix, un monde
sans armes ?  - A notre époque, les esprits
chagrins ne manquent pas et ils répètent, à tout
bout de champ, qu' « il y eut toujours des guerres
et qu'il y en aura toujours » ! - Ceux qui font ce
sinistre pronostic ne tiennent manifestement pas
"compte de la prodigieuse faculté de l'esprit
humain de trouver toujours des solutions à tous
les problèmes et, par conséquent, aussi à celui
qui nous préoccupe. On peut envisager d'ores et
déjà une grandiose mise en scène qui serait
susceptible de remplacer le référendum onusien,
jugé pour le moment impossible; Les prétendus
« responsables » de l'O.N.U.   et d'ailleurs ne
veulent pas d'une consultation populaire sur

 

l'épineux problème du désarmement ? Qu'à cela
ne tienne! On; peut se passer, des urnes et
des bulletins de vote! Comment? Mais tout
simplement en adoptant un signe conventionnel
qui  permet  aux  citoyens  de   s'exprimer
individuellement. On peut, certes, imaginer toutes
sortes de signes   conventionnels.: 11| semble,
néanmoins, qu'en l'occurrence c'est l'image de la
colombe blanche, symbole universellement connu
de la paix qui convient le mieux. Quelques-unes
de ces colombes se trouvent au verso de cette
feuille, elles sont prêtes à s'envoler et à se poser
où bon vous semblera, pourvu que ce soit,un lieu
ou un objet vous concernant. Nul besoin d'isoloir
pour « voter » de la sorte. On est au contraire
tenus d'« afficher » sa « voix » au grand jour, afin
qu'elle soit bien visible, aussi bien de loin que de
près. Partout cela signifiera : « Je suis (ou «nous
sommes » s'il s'agit d'une famille) contre toutes
guerres et exige (ou «exigeons») le désarmement
total et général ». Un vote permanent pour une
paix permanente ! Un simple geste, un clin d'œil
mais qui, en se propageant par réaction en
chaîne, à travers toutes les frontières, pourrait
bien mener à un Monde Uni et à la démocratie
directe. Bon ! Si vous avez compris et approuvé
cette nouvelle manière d'agir pour la paix, c'est
maintenant à vous de jouer. Oui, « jouer » et non
adhérer à quoi que ce soit, ni faire des efforts, ni
lutter, ni combattre... Tout cela est en train de
devenir quelque peu vieillot. Il est temps de sortir
des chemins battus !

 

UNE SERIE D'ARGUMENTS

L'action proposée ici présente l'avantage de permettre aux personnes, censées être
« branchées sur la même longueur d'onde », de se reconnaître et d'entrer en relation entre
elles. Ce qui est toujours fort agréable. Mais cette action peut susciter également des
interrogations et même des objections. Ainsi il est sans doute bon d'avoir à sa disposition une
série d'arguments qui plaident en faveur du désarmement et notamment pour ce qui concerne
le contrôle de ce dernier. Cette sorte d'argumentaire, ainsi qu'un lot de textes, qui ne se réfèrent
qu'au bon sens, vous seront envoyés, franco de port, contre 10 timbres à 0.50 €. Au cas où
vous n'aimez pas discuter vous pourrez toujours faire des photocopies de ces textes et les offrir
aussi bien aux curieux qu'à vos éventuels contradicteurs. Il s'agit là également d'une action
individuelle et qui consiste d'avantage à informer qu' à convaincre.

 

MODE D'EMPLOI

Prendre une ou plusieurs photocopies de cette page
(afin de ne pas abîmer la page au recto). Découper les cercles
que l'on s'apprête à utiliser. Les coller aux endroits où ils
ont le plus de chance d'être vus : vos fenêtres, votre porte
d'entrée, votre boite aux lettres, vos sacs et sacoches,
éventuellement la vitrine de votre magasin, le pare-brise et
la vitre arrière de votre voiture. Les petits cercles conviennent
mieux aux automobiles (pour ne pas gêner la visibilité), les grands
aux fenêtres. Les enveloppes de vos lettrespeuvent également
servir de support.

La couleur blanche symbolisant, elle aussi la paix, on peut
arborer des nœuds blancs et brandir des drapeaux blancs
aux rassemblements et manifs. Tout cela signifie que l'on ne veut
plus de guerres. Nul besoin de discours !
LE BLANC C'EST CLAIR, C'EST NET, C'EST LA PAIX!

 

Le temps des faucons s'achève, celui des colombes commence ! Avec leur rameau d'olivier elles apportent la paix et la joie !

 

Cette colombe ne fait de « pub » pour personne !  Ni pour une association, ni pour un parti politique, ni pour une religion, ni pour une secte. Elle présente, en outre, l'avantage d'être analphabète !  Il n'y a aucune inscription ni à l'intérieur, ni à l'extérieur des cercles qu'elle survole. A quoi bon ? Tout le monde sait vers quoi elle vole !

               N.B. - PRENEZ EN BONNE NOTE !

LE NOUVEL HUMANISME est désormais un trimestriel sans abonnements. Si vous voulez
recevoir le prochain numéro il suffit de nous envoyer une enveloppe affranchie portant nom et
adresse et un timbre à 0.50€. (Nous ne demandons rien de plus, voulant démontrer que pour
agir individuellement et efficacement on n'a nul besoin de « capitaux »). Au cas où vous
souhaiteriez participer à l'action engagée, rien ne vous empêche de faire des photocopies des
textes que vous auriez appréciés et de les diffuser de votre côté. Ainsi, au lieu d'adhérer à un
quelconque «Centre » vous allez devenir vous-même le centre d'un intense rayonnement. C'est
cela l'action individuelle, c'est cela l'alterpacifisme !

Adresse pour la correspondance : LE NOUVEL HUMANISME, B.P. 164, 75664 Paris cedex
14, Fax: 01 45400806

Imp. spéc. du N. H. : N° C.P.P.A.P. : 50823. Dépôt iégal Z6 tnm. 2004. Dir. de la publ. : Georges Krassovsky.

 

 

           DESARMEMENT = SECURITE + PROSPERITE